Les troubles du nourrisson trouvent leur origine avant, pendant et juste après l'accouchement.

En fin de grossesse, le bébé ayant de moins en moins de place peut prendre de mauvaises positions, les bras ou les jambes peuvent se retrouver bloquer dans le bassin de sa mère.

L'épreuve de la naissance

Lors de la naissance, le bébé passe d’un milieu confortable en symbiose avec sa maman, à un milieu inconnu en seulement quelques heures. Pour sortir du ventre de sa mère il va subir différentes contraintes :

  • Tout d’abord, les contractions de l’utérus vont pousser le bébé dans le bassin de sa mère. Si le travail est ralenti ou accéléré, cela peut entrainer des déformations crâniennes.
  • Ensuite, lors du passage de la tête du bébé, c’est le crane, plus souple que les os pelviens de la mère, qui va subir le plus de contraintes et se déformer transitoirement. Parfois l’utilisation de forceps ou de ventouses, facilitant la sortie, déforme plus fortement la tête du nourrisson et entraine des restrictions de mobilité des os du crane.
  • Enfin, le corps du bébé apparait, d'abord une épaule puis l'autre et finalement le corps tout entier. Les articulations du corps peuvent subir des contraintes, d'autant plus si l'accouchement un peu difficile, nécessite un dégagement rapide.

Les motifs de consultation

A chaque instant de l’accouchement, le corps du bébé s’adapte, se déforme, se plie puis se déplie. Ce sont autant de moments où l’organisme peut voir sa mobilité diminuée :

  • torticolis du nouveau-né et plagiocéphalies (non sténosées),
  • restriction de mobilité des membres supérieurs et inférieurs,
  • troubles digestifs comme des régurgitations, des coliques ou le hoquet,
  • troubles du sommeil ou irritabilité excessive.

Après la naissance, vous pouvez consulter un ostéopathe dès les premières semaines de vie. La croissance rapide des os et sutures du crane nécessitent une prise en charge précoce. L’ostéopathe agit en douceur pour aider le bébé à s’autoréguler et retrouver une mobilité optimale.